Texte de présentation territoires partagés
La Galerie Territoires Partagés, lieu de résidences et d'expositions pour les
artistes.
Un projet avec les artistes que Territoires Partagés soutient dès leur atelier avec une
aide à la production et un accompagnement au quotidien dans leur réflexion
artistique.
Une volonté de fixer un socle de création contemporaine dans la ville de Marseille
tout en rayonnant dans le territoire régional.
Infos / horaires
Ouverture du mardi au samedi de14h / 18h
Métro ligne 1 arrêt Baille / Métro ligne 2 arrêt Notre Dame du Mont
Aurore Salomon
Prochain vernissage / samedi 2 septembre de 18 h à 22 h / En partenariat avec le salon du dessin Paréidolie / la nuit des galeries.
Aurore salomon / titre expo
Aurore Salomon
Texte expo Aurore Salomon
Marcheuse et voyageuse, je questionne notre rapport à l’espace et ses modes de représentation ; inventant des cartes, des installations et des paysages sonores toujours nourris de dessins sur le motif, je me suis progressivement engagée dans un travail pictural, fascinée par la lumière de la lune. Je cherche depuis à saisir les lumières des paysages que je traverse en toutes circonstances. Après avoir vécu à Paris, Mexico, Marseille, Bruxelles et Copenhague, fondement de mes réflexions sur l’urbanisme et l’architecture, je m’installe dans les Alpes ; mes recherches portent depuis sur la lumière de la neige et la disparition des glaciers.
Aurore Salomon
vernissage Célia Cassaï
Prochain Vernissage !
Printemps de l'art contemporain 2023
titre expo Célia
Célia Cassaï "Cueillir la Terre"
jour vernissage Célia
Vernissage samedi 6 mai 2023 de 18h à 22h
infos expo célia 1
Exposition du 4 mai au 1er juillet 2023
info mimesis
Exposition Mimesis jusqu'au samedi 25 mars 2023
Nicolas Pilard titre expo
Dernière semaine / jusqu'au samedi 17 décembre 2022
Paréidolie 2022
Dans le cadre de la saison du dessin Paréidolie 2022
Nicolas pilard titre expo 1
Nicolas Pilard
titre expo Nicolas Pilard 2
Tourbillons dans l'éther
texte Nicolas Pilard
Lors de la grande querelle du vide, René Descartes tranche. Les conceptions aristotéliciennes ont encore de l’avenir, les cieux sont liquides; comment expliquer sinon le mouvement de toutes ces masses dans l’espace ? Les cieux sont liquides et s’y forment piroüettes et tourbillons, embarquent les objets célestes dans une danse circulaire ou spiralée ; c’est comme cela qu’ils s’arrondissent, polis dans le tourbillonnement de l’éther ; pas de vide donc mais une constante agitation, une tempête cosmique dans laquelle nous baignons, bercés par ces sensations toujours trompeuses de stabilité, d’aplomb et d’immobilité. C’est de cette fluidité plastique que sont faits ces dessins. Ils tracent des orbites, déploient des diagrammes qui tentent d’élucider la nature des courants qui nous emportent…et nous maintiennent…
Nicolas Pilard
Franck Pourcel / titre expo
Franck Pourcel / Moscou 1994
date expo
vernissage vendredi 14 octobre 2022 de 18H à 22H /
Date expo bis
Exposition du 15 octobre au 26 novembre 2022
Expo festival photo
Dans le cadre du Festival Photo Marseille 2022
Franck Pourcel texte
La série « Moscou 1994 » marque les débuts en photographie de Franck Pourcel. Influencé par la Street Photography américaine, il révèle dans les rues moscovites une écriture déjà fortement personnelle et une empathie pour les sujets qu’il photographie, qu’ils soient humains ou paysagers. Ses images témoignent d’un pan de l’histoire contemporaine de la Russie, juste après la perestroïka, et renvoient l’image d’une société et d’une ville en pleins bouleversements. Près de 30 ans après ce voyage fondateur, entre documentaire et poésie du quotidien, les photographies de Franck Pourcel montrent avec subtilité la globalisation du monde déjà en marche. Leur confrontation avec la récente et tragique actualité mesure les espoirs déçus de tout un peuple qui croyait alors en un monde meilleur.
Marie Chéné titre expo
Marie Chéné "Emprunter les rues"
Marie Chéné
Vernissage samedi 27 août 2023
Infos 2
Du mardi au samedi de 14h à 18h / Entrée libre et gratuite
titre Nicolas Daubanes
Nicolas Daubanes / Dans le cadre du Printemps de l'Art Contemporain 2022
"La grâce présidentielle"
Texte présentation Nicolas Daubanes
Nicolas Daubanes est né en 1983, il vit et travaille à Perpignan.
En 2010, il obtient le Diplôme National Supérieur d’Expression
Plastique de l’École des beaux-arts de Perpignan avec les félicitations du jury.
Depuis 2008 et une première expérience en milieu carcéral au sein
de l’établissement pénitentiaire pour mineurs de Lavaur, Nicolas Daubanes
multiplie les expériences d’ateliers, de résidences d’artiste, de professorat en prison.
Il ouvre à présent son champ d’action en allant vers d’autres espaces
sociaux dits « fermés », ou encore « empêchés ». Il n’hésite pas à recréer
des situations dans lesquelles il se met à l’épreuve, interrogeant ainsi
plus largement les limites de l’existence et de la condition humaine.
Infos expo Déclencheur
Prochain Vernissage
Vendredi 11 mars 2022
18h à 22H
infos déclencheur suite
"Déclencheur"
artistes Déclencheur
Driss Aroussi /
Patricia Boucharlat /
Fleur Descaillot /
Mohammed Laouli /
Pauliina Salminen /
texte Déclencheur
Soudain, le son du déclencheur nous surprend, un petit bruit indique la pression sur le bouton de l’appareil, l’acte photographique a eu lieu. Le déclencheur, bouton qui crée un instant mécanique intermédiaire, relie ce que l’on observe à ce que l’on enregistre. Le travail artistique est un travail de longue haleine, ponctué par des micros moments de plaisir lorsque une recherche bascule vers une œuvre. Le déclencheur est une forme matérielle (bouton), un dispositif qui déclenche un mécanisme. Il peut aussi être un temps intermédiaire ou un lien de passage, tout comme une impulsion. Porté par le Collectif Deux Bis, ce projet réunit cinq artistes du territoire marseillais avec des écritures photographiques plurielles qui mêlent vidéos, installations et œuvres participatives autour de la notion de déclencheur. La première restitution et le lancement du projet auront lieu à la galerie Territoires Partagés.
Espace
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Prochain vernissage Ceccarelli
Prochain Vernissage vendredi 14 janvier 2022 à 18h
Ceccarelli annonce
Jean-Jacques Ceccarelli /
Figures perdues de vue
texte Valabrègue
"Les habits" (2014), dont une partie significative est montrée à Territoires Partagés pour la première fois, est la dernière série de dessins menée par Jean-Jacques Ceccarelli, moment où il revient aux termes les plus simples et essentiels de sa pratique : le trait, la mine de plomb et le papier. Ceccarelli disait volontiers à propos de ses dessins de grands et moyens formats qu'il s'agissait beaucoup plus de séquences que de séries, mettant en cela l'accent sur une temporalité, un passage l'amenant du début d'une proposition à son apogée puis à sa dissolution. Il affirmait que ce qui le passionnait le plus n'était pas un dessin en lui-même mais ce qui se passait entre deux dessins. C'est particulièrement visible dans ce qui est présenté ici, où un motif cherche sa définition en même temps qu'il rencontre ses possibilités de métamorphoses. Jamais ce terme de temporalité ne sera plus cruellement approprié puisque c'est au moment de l'élaboration de cette série que l'artiste recevra le diagnostic de la maladie qui l'emportera, nous laissant devant la symbolique puissante de ces habits désertés dont on ne sait s'ils ne sont pas affectés sur la feuille par les mêmes glissements que des nuages ou s'ils ne sont pas en train de se dépenailler sous le coup d'un grand vent. Des habits nus donc, et qui ne courront pas après celui qui les a désertés, pas plus que l'épouvantail ne poursuit les corbeaux.
Si la ligne, la courbe, la boucle et même l'arabesque existent dans le dessin de Ceccarelli, elles ne sont jamais aussi présentes que le trait, la hachure, la striure et tout ce qui, dans le dessin, rappelle le travail du graveur. En réalité, son dessin agit par plans, par facettes comme s'il désirait biseauter le blanc de la page et donner une sensation de volumes par étagements des surfaces, montrant en cela qu'il est beaucoup plus attentif à des sensations et des rendus d'espaces qu'à des descriptions figuratives. Ceccarelli s'est immédiatement retrouvé, dès les débuts de son œuvre et ses premiers dessins à l'encre de Chine, dans les années soixante, bien au-delà de la question de la figuration ou de l'abstraction, parce qu'il a immédiatement senti que le blanc du papier remontait de toutes parts pour contester la figure. Alors, même si les vêtements sont là de toute évidence, si l'œil du spectateur identifie immédiatement "les habits", c'est pour ensuite battre la campagne et suivre les évolutions d'un nuage en pantalons. La figure tend à s'évader, à éparpiller les facettes d'un corps au rassemblement impossible. Le dessin préfère mener des rythmes, des possibilités de mouvements où les blancs sont révélés.
Ceccarelli disait de l'ensemble de ses dessins, toutes séries confondues, qu'il constituait un journal intime. Le spectateur n'ayant pas connu l'individu ne peut donc pas en détenir les clés, mais il perçoit aisément, si sa curiosité l'y pousse, la continuité de cette œuvre à travers ses thèmes récurrents, comme l'effacement et la disparition de figures spectrales qui persistent et subsistent en arrière-fond –dans le cas de cette exposition, ces silhouettes stéréotypées prises dans des poses-types... –. Quelques dessins de la séquence des "peaux" (1998) et de celle des "humeurs"(1998) marquent la permanence de ces figures inscrites en filigrane, presque d'une manière clandestine, dans ce qui apparait d'abord, en de vastes formats, comme de la gestuelle abstraite et tachiste. Nous avons tenu à choisir quelques exemples de la série des "peaux" et des "humeurs" pour exemplifier cette clandestinité de fantômes dans des dessins fortement incarnés par des matières et quasiment picturaux : "Les peaux" sont des flaques de brou de noix séché où le crayon tatoue ton sur ton des silhouettes n'apparaissant que grâce aux incidences de la lumière. C'est dans la chair de la croûte que la mine acérée inscrit le profil d'un personnage aussi neutre qu'un soldat de plomb planté dans des attitudes rigides qui sont des formes pures, presque des emporte-pièces. Ces personnages sont des fils conducteurs autobiographiques. Ils témoignent avec discrétion de la vie privée comme ils transportent la mémoire des œuvres passées, les premiers dessins de Ceccarelli s'appuyant sur des documents de guerre montrant des soldats dans différentes positions, de même ses premières peintures figeant son compagnon dans des postures corporelles quotidiennes tirées de leur contexte. Cecccarelli était passionné par la gestalt, c'est-à-dire par le moment où une attitude corporelle devient une forme pure. "Les humeurs", collage d'un large filtre pour préparation pharmaceutique recueillant un dépôt, nous amène à une même sorte de double lecture : des préparations médicamenteuses, des humeurs corporelles, des souffles, des haleines colorées, puis, revenu du fond, ce même personnage en ses versions diverses, révèlent ensemble une même alchimie. Les titres à la suite des séquences de cette période nous préviennent d'ailleurs de cette intimité : "Les peaux", "Les humeurs", puis la série suivante "Les philtres" (1999), comme on entend la sorcellerie amoureuse...
Le dessin, pour Ceccarelli, représente la totalité d'une expérience de vie. Il l'a mené dans de nombreuses dimensions et selon de multiples fonctions : mail art, publications sur des supports divers, tracts, gratuits, bandes dessinées, croquis, plans géographiques, estampes diverses, ornements pour céramiques, partages avec des amis de livres d'artistes faits à quatre mains, six, et plus encore... Le dessin a été son véhicule et son fil conducteur en ne négligeant aucun de ses aspects et, bien sûr, dans une étroite complicité avec l'écriture comme en témoignent ses nombreuses collaborations avec des poètes... C'est pour cela qu'il faut regarder cette expérience totale comme la sédimentation d'une mémoire... Les dessins montrés dans cette exposition rassemblent les échos d'expérimentations techniques et matériologiques qui se tressent dans les différents moments de l'œuvre, rappelant à ceux qui admirent cet artiste le continuum d'enchaînements et d'emboîtements d'une extension, jusqu'à cet adieu dépouillé dans les habits trop larges du temps. /
Frédéric Valabrègue
Espace
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Collective Plossu
Prochain Vernissage !
samedi 4 décembre de 11 H à 18 H.
Carte Blanche à Bernard Plossu
artistes collective
Melania Avanzato / Solange Triger / Benoit Guillaume Jacques Filiu / Fred Pereira / Claude Klément.
Exposition du 4 décembre au 18 décembre 2021.
Du mardi au samedi de 14 h à 18 h
Expo Bangla / Italia
Dans le cadre du Festival Photo Marseille 2021
Bangla, Torino, deux projets avec un croisement de regards curieux.
Dans les marchés aux premières lueurs et dans la brume de l’aube se répète régulièrement un spectacle quotidien inoubliable fait de couleurs douces, d’odeurs de nourriture, d’épices et de fruits et légumes.
vernissage Marie Ducaté
Vernissage Marie Ducaté !
Vendredi 27 août 2021 de 14 h à 19 h
Propos Marie Ducaté
Cherchant à abolir les frontières, la terre en modelage à une
fluidité sous les doigts, de même que l’aquarelle sous le
pinceau très mouillé. Puis la peinture sèche, restent les bords
du pigment plus sombre qui font le dessin, la terre durcit, reste
le destin de la forme auquel s’ajoute le dessin du décor
émaillé. C’est la couleur passée au pinceau sur la terre qui
rejoint le tremblé du pinceau sur le calque abolissant les
frontières, créant une unité par-delà le miroir…
Marie Ducaté
Anais Touchot
Prochain Vernissage !
Résidence / Exposition Anaïs Touchot
Vernissage jeudi 13 mai à 18 h 30
Printemps de l'Art Contemporain 2021
texte Anais
Les notions de construction et d'habitat sont au cœur du travail d'Anaïs Touchot. Il oscille entre architecture, sculpture et bricolage. Selon une esthétique du " Do it yourself ", l'artiste observe, défait et refait, déconstruit et reconstruit les objets de ce monde. Elle considère ce mode opératoire comme un moyen d'accéder à une meilleure compréhension des choses, mais aussi des cultures et des coutumes qui les façonnent. L'humain se place alors au centre de sa pratique.
Pour Vern Volume, la jeune artiste brestoise érige une architecture à partir de fragments d'abris de provenances diverses. Le motif de la cabane est récurrent dans son travail. Tour à tour refuge solitaire au fond des bois, cabanon de plage ou de jardin, abri de fortune ou cachette des enfants, elle apparaît toujours comme un lieu en marge de societé, des lois, de la réalité, du monde des adultes et s'avère propice au déploiement de l'imaginaire. L'œuvre convoque de ce fait de multiples univers, fictifs ou terriblement réels, comme celui de la " Folle de Saint-Lunaire ", dont l'unique occupation était de renforcer et de multiplier les murs de son habitation. La cabane d'Anaïs Touchot abrite ainsi près d'une centaine d'histoires de vies et son intérieur repeint en blanc propose d’accueillir, telle une page ou une toile vierge, des narrations qui restent à formuler.
Isabelle Henrion
plossu
Bernard Plossu
Marseille Inédit
Vernissage samedi 13 février à 11 H
Exposition du 13 février au 3 avril 2021
Festival PHOTO MARSEILLE
expo Françoise Nunez
Visite Partagée
Mercredi 27 janvier à 16 H
Entée libre et gratuite !
Françoise Nunez
Valparaiso
Mardi 1er décembre de 14 h à 18 h
Exposition du 1er décembre au 30 janvier 2021
Festival PHOTO MARSEILLE 2020
texte Françoise
"Je ne photographie pratiquement qu’en voyage. Et quand je pars, je ne pense qu’à ça. Je veux être réceptive à tout, loin d’un quotidien et d’endroits que je connais trop bien. J’aime l’inattendu, la surprise, l’émotion de la découverte. Et j’essaye de faire ressentir toutes ces émotions."
Françoise Nunez
annonce laurent le forban
L’Avenir …
Printemps de l’Art Contemporain 2020
Exposition / résidence du 28 /08 au 3 / 10
Inauguration vendredi 28 / 08 à 18 h 00
Laurent Le Forban
« BE WATER MY FRIEND »
texte laurent le forrban
« Empty your mind.
Be formless, shapeless like water.
Now you put water into a cup, it becomes the cup.
You put water into a bottle, it becomes the bottle.
You put water in a teapot, it becomes the teapot.
Now water can flow or it can crash.
Be water my friend. »
Bruce Lee
« Enrouler le monde autour de ses doigts comme une femme joue avec un ruban tout en rêvant à sa fenêtre. »
Fernando Pessoa
- Oui, alors pas d’image première, d’image en soi, les choses se mêlent, se rencontrent, textes, livres, peintures, photographies, fantômes, poulpes, nuages, élastiques, …
Tout se mélange ?
- C’est ça, c’est liquide, pas de système, ça rebondit, vagues après vagues, pas de d’origine et pas de fin…
Ce serait un mouvement, non défini, voire non définitif.
- Et prendre des images ce serait de la dérive ?
- Dans La barque silencieuse, Pascal Quignard écrit : il semble que le corps qui s’endort avant de plonger dans le sommeil, qu’il décroche. Le corps est comme une barque qui se désamarre, quitte la terre, dérive …
Pour moi prendre des photos participe du mouvement dans l’espace et de la dérive, un rêve éveillé, un flux journalier.
- Tu parlais de polypiers d’images, c’est quoi un polypier ?
- Un organisme marin, qui peut croiser l’animal, le végétal et le minéral, comme l’éponge ou le corail.
- Ça fera hop, il y aura des élastiques ?
- Ça fera hop, des élastiques tendus ou détendus qui feront flow or crash, un suspend peut-être.
- Toujours les lignes ?
- Nous ne nous lasserons pas des lignes …
- Tu te baignes toujours ?
- Oui ! Tout corps immergé perd son image, redevient simple et élémentaire, je me baigne pour ne plus avoir de visage et flotter dans l’espace…
infos expo francis de HITA
Prochain vernissage !!!
vendredi 24 janvier 2020 à 18 H 30
Francis de HITA
Témoins Lumineux
Exposition du 25 janvier au 7 mars 2020
Du mercredi au samedi de 14 H à 18 H
Métro ligne 1 arrêt Baille
Métro ligne 2 arrêt Notre Dame du Mont.
expo artothèque
GRAVURES ET DIFFERENTES MATIERES
ALKBAZZ / Evgen BAVCAR /
François BOUILLON /
Olga BOLDYREFF / Ronald
CEUPPENS / Nancy SULMONT-A.
Exposition du 27 novembre au 21
décembre 2019
info artothèque bis
Finissage samedi 21 décembre 2019 de 14 h – 18 h
Exposition participative en partenariat avec /
ARTOTHÈQUE INTERCOMMUNALE DE LA MÉTROPOLE
AIX-MARSEILLE-PROVENCE, TERRITOIRE ISTRES OUEST-
PROVENCE
Du mercredi au samedi de 14 h à 18 h
vous êtes invités à découvrir l’exposition et tracer des creux
sur une matière dure avec des instruments pointus pour obtenir une estampe.
Entrée libre et gratuité pour l’atelier
81 rue de la Loubière 13005 Marseille
Métro ligne 1 arrêt Baille Conception
Métro ligne 2 arrêt Notre Dame du Mont
annonce Patricia
Prochain vernissage !!!
Vendredi 11 octobre 2019
A 18 h 30
Patricia Boucharlat
Singularité Pittoresque
Dans le cadre de PHOTO MARSEILLE 2019
Exposition du 12 octobre au 16 novembre 2019
infos clavère
EXPOSITION
Frédéric Clavère
The Devil in Miss
Jones
Du 30 août au 28
septembre 2019
texte clavère
Peux-tu me parler de ton choix plastique pour ton exposition, plus précisément le choix philosophique et esthétique de l’exposition ?
Frédéric Clavère /
Je crois que lorsque tu m'as proposé cette exposition, le premier élément déclencheur celui sur lequel j'ai pu "greffer" mon imaginaire, c'est l'espace. Avec ceci de particulier, que j'ai tout de suite vu un potentiel dans sa profondeur, un large couloir, pratiquement sans interruption avec une seule entrée. J'y vois assez rapidement une sorte d'hyper dilatation de la couche picturale d'un tableau dont le cadre serait l'entrée même de la galerie. Je reviendrai sur cette idée de couches picturales, de saynètes successives…
Quand au sujet ou au thème abordé, je souhaitais développer une vision infernale pas forcément au sens d'un enfer chrétien même si quelques figures y font référence (le jugement dernier de Van der Weyden, l'agneau de l'apocalypse de Van Eyck). Dans l'ensemble, après bien de nombreuses constructions et déconstructions, c'est la figure de l'effroi, je crois, qui s'est imposée. Au sens de ce qu'il ne faudrait pas voir; comme ceux qui ont bravé l'interdit de Dieu et se sont figés en statuts de sel à la vision de l'action divine sur Sodome et Gomorrhe, la vision de la Méduse qui elle aussi fige instantanément dans la pierre, ou bien Orphée qui ne résiste pas dans les enfers, se retourne pour voir et perdre ce qu'il désirait le plus, la liste serait longue jusqu'à Magritte avec son impossible représentation du réel. Pour revenir sur cette question des couches - saynètes, j'ai souhaité un premier plan ou un accueil par des silhouettes peintes sur panneaux de bois découpé qui jouent un peu le rôle de gardiens ou de figures d'alerte comme dans un jeu de massacre - plusieurs éléments sont empruntés au carnaval, aux jeux de foire - on y trouve chevalier, policier, astronautes, la mort musicienne ainsi que l'auteur en petite fille. Dans le second plan les choses s'animent un peu avec des personnages masqués (démons, crocodile, écorché, coucou suisse, corbeau, vache qui rit) qui n'interagissent pas avec le visiteur, ils vaquent à leur occupation comme dans une autre dimension. Ils se servent un liquide rouge au centre dans une pipe géante alimentée par une créature de mauvaise vie (bêêê bêê!) et retourne s’asseoir autour de la table -méduse, pet être en jouant un peu de tam tam. A ce propos il y aura une bande son à l'installation sur laquelle je travaille avec Luca Bonanno, quelques petites fulgurances musicales d'une trentaine de secondes avec de longues plages de silence… Au fond, tout au fond, un restaurant chinois, là aussi un espace trivial transféré, reconstitué comme le fragment d'une réalité qui se passe ailleurs, n'importe où dans le monde (le restaurant chinois comme la pizzeria n'est ni une chaîne, ni une licence mais il peut être partout dans le bush australien, à Shanghai, à Noailles ou dans le Vésinet). Et ici dîne un personnage masqué, seul, indifférent à ce qui l'entoure.
Infos galerie
Exposition
Francesco Finizio
Du mercredi au samedi de 14 h - 18 h
Jusqu' au samedi 29 juin 2019
Printemps de l'Art Contemporain 2019
texte Finizio
Peux-tu me parler de ton choix plastique pour ton exposition, plus précisément le choix philosophique et esthétique de l’exposition ?
Un début…mais je n'ai pas encore répondu à la question S'il y a une orientation esthétique, les choix plastiques sont déterminés en grande partie par ce que je trouve sur place...les ressources locales pour ainsi dire. En amont je pose un scénario ou une trame avec quelques éléments "stables". Cela reste suffisamment ouvert et volontairement brouillon pour qu'il y ait un certain quotient d'inconnu, de l'improvisation. Je veux dire que les choses se décident et se définissent au contact des personnes avec qui je vais travailler et l’environnement dans lequel nous nous trouvons. Evidemment on ne peut pas échapper aux expériences qu’on cumule qui vont faire de chacun de nous ce qu’on est. Il y a des éléments récurrents d'une exposition à l'autre (les douanes par exemple), mais l'aspect final sera dicté par les poubelles, qui recrachent le standard international bien digéré. Ces éléments reviennent aussi parce qu’ils sont des lieux communs, des espaces et des formes normatives qui conditionnent et norment. C’est important de jouer avec pour les rouvrir, les rendre habitable, fructueux et magiques, en faire des territoires praticables qu’on puisse partager éventuellement. Je pense l'oeuvre comme une version, un dub-plate. Sa disparition est programmée (donnée, abandonnée ou bennée), elle peut apparaître ailleurs à un autre moment sous une forme légèrement différente. Elle peut être achetée soit dans la forme présentée, soit sous forme de protocole ou de partition. Quelques photos et de l'interprétation Reconstituer Lascaux n'est plus une grande affaire - on en est à la troisième ! Donc une expo Finizio c'est de la tarte. Mon atelier me sert principalement à tester et expérimenter. De temps en temps je décide de garder quelque chose mais ce n'est pas le but et ça finira éventuellement par se transformer en document (photo, vidéo) car plus compact et simple à préserver. Il faut rester léger et souple, éviter le stockage, accepter les aléas et composer avec le hasard......
Peux-tu me parler du titre de l'exposition et le lien avec ton voyage à Tel Aviv ?
Le sens du titre est dans le son. XIO-P(p)ing est une autre manière d'écrire "shopping", avec une phonétique chinoise qui crée une fausse étymologie avec un bégaiement et des glissements de sens : XIO = SHOW, comment prononcer P(p)ing ?... P-Ping etc Les mots sont aussi de la matière plastique et des formes avec lesquelles je joue pas mal. Nous tendons à faire trop confiance au langage, comme si c'était plus transparent que les autres modes d'expression - maitriser le langage offre une forme de liberté qui permet de résister à ce qu'elle devient un instrument de contrôle (ce qui est malheureusement l'usage qu'en font souvent les personnalités politiques et institutions de pouvoir. La force du rap, du scat, de la poésie concrète et sonore, de groupes punks comme THE FALL tient à leur usage radical des mots. Ils remettent tous les mots en mouvement, y ré-injectent de l'électricité, des charges érotiques et poétiques, des doubles sens etc.) Jouer avec le langage c'est aussi une tentative de libérer les formes que les mots peuvent emprisonner, pour pouvoir en jouer et en jouir à nouveau. Nous avons tous eu ce pouvoir à un moment donné quand nous étions enfants et l'école nous éduque à le perdre pour nous faire rentrer dans un mode sociétal qui me semble de plus en plus étriqué et pauvre. Une table c'est aussi un tableau, un toit, un bateau, un feu de camp, un corps à quatre pattes…selon le style et la manière dont on la place. Pendant trois ans je me suis rendu à Tel Aviv pour réaliser différents projets artistiques.
En 2014 j'y ai passé un mois pour travailler autour de la Gare Centrale Routière de Tel Aviv qui était jusqu'en 2010 la plus grande au monde avec plus de mille commerces sur sept niveaux, le tout dans une architecture Brutaliste...les travaux n'ont jamais été terminés, ça été un flop total. Et c'est ça qui m'intéressait. La gare routière est tout le contraire de l'aéroport qui est la vitrine commerciale d'une ville où l'on vend une illusion de jet set internationale à extensions de crédit interminables. C'est un peu la honte de Tel Aviv, mais il y a de la vie dedans, des populations différentes dans un centre commercial qui est plus qu'à moitié vide où l'on croise tout et n'importe quoi...l'armée qui mène des exercices militaires aux niveau inférieurs en compagnies de skaters stone à poil pas loin du cinéma qui s'est transformé en cave de chauves-souris. Je voyais dans cette gare une dystopie salutaire (une utopie donc ?), un antidote à la politique officielle de l'Etat d'Israël. Je travaille avec des gens pas avec des états. Mon idée était d'en développer un modèle de jeu vidéo halluciné à travers un travail vidéo --- c'est toujours en cours. Quand j'aurai terminé ça fonctionnera comme une parabole ou un conte. J'aime beaucoup Kafka et Volodine pour la manière dont ils développent ces deux formes dans leur travail. J'ai envie que le travail raconte des choses sans raconter une seule chose. Je pose des formes et je crée des espaces qui se télescopent et s'entrechoquent avec des éléments dans lesquels chacun peut se retrouver, se projeter créer sa propre lecture ou version - du moins c'est ce que j'essaie de faire. J'espère que ça marche. Depuis le travail à Tel Aviv je me dis qu'il faut opérer comme un fantôme. Un fantôme ne produit pas mais il bouge les choses, les meubles, fait trembler les murs, vibrer les vitres et verres...Bien sûr les fantômes n'existent pas mais c'est un concept important. Un
fantôme n'a pas de corps et peut donc en investir d'autres, un peu comme tu t'introduirais dans une voiture qui ne t'appartient pas pour tester ses possibilités et jouer des apparences, faire des apparitions. Il faut rester insaisissable et savoir jouer des identités et des situations. Un fantôme est un ectoplasme et le plasma n'est ni un gaz ni un solide ni un liquide. C'est pas mal comme état pour agir en liberté.
annonce anne du boistesselin
Anne du Boistesselin
Surtout les tableaux
Exposition du 30 mars au 4 mai 2019
cécile savelli
Prochain vernissage Cécile Savelli
vendredi 25 janvier 2019 à 18 h 30
Exposition du 26 janvier au 2 mars
cécille savelli texte
D’où vient le désir de formes dans la pratique de Cécile Savelli ? Quels sont ses matériaux ? Sont-ils issus de l’art, du quotidien? Peut-être des deux? Et finalement, quel est son rapport au monde ?
Le papier, la toile, mais aussi les torchons et les toiles cirées fleuries sur lesquelles elle cherche l’expérience, mais aussi le chemin, dans la ville, ses bruits, ses couleurs, ses lumières et son ciel, dessinent tout un vocabulaire que saisit l’artiste pour parler de cette frontière, de matières toujours mouvantes, entre intérieur et extérieur. L’intérieur de l’atelier permet à une pratique de révéler toute la part de sombre qui surgit, alors que l’on manipule les objets traînant là, et de projeter toutes les constructions possibles, lorsqu’un aplat bleu avec un pan d’ocre devient un prélèvement de l’espace extérieur, un pan de mur sur le ciel, lorsque des entremêlements d’un motif sous-jacent naissent des compositions où l’espace se resserre autour des figures pour leur y faire exécuter un geste. Puis, le temps s’emballant des séquences se créent, des corpus d’images, une collection de familles autonomes dont les liens s’opèrent sans autorité quelconque de l’œuvre d’art, une sorte de simplicité et d’énergie qui en fait sa force. Serait-il utile de dire ici, que c’est un art recherchant un espace-temps qui ignore l’idéologie de la perspective, la norme, les repères. Ses contraintes sont celles que crée la situation.
Lise Guéhenneux 2011
annonce claudio cravero
Prochain vernissage jeudi 15 novembre 2018 à 1 8 h 30
Claudio Cravero "OMBRES"
thierry Lagalla infos
Prochain vernissage !!!
vendredi 28 septembre 2018 à 18 h
Thierry Lagalla / HEY ! HO ! LET'S GO ?
Dans le cadre de la saison du dessin /
PAREIDOLIE, Salon international du dessin contemporain
www.pareidolie.net / www.instagram.com/thierry_lagalla
Le soir du vernissage un bar éphémère à la galerie territoires partagés avec CAFÉ X CAFÉ
2B rue Fontange 13006 Marseille
cyril.verde@cafexcafe.fr / +0033624201143
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Accès à la galerie : 81 rue de la Loubière 13005 Marseille
Métro ligne 1 / arrêt Baille Conception
ligne 2 / arrêt Notre Dame du Mont
André fortino / 2
Ce soir / rentrée de l'art contemporain
Nine Attempts / André Fortino
Vernissage jeudi 30 août à 18 h 30
81 rue de la loubière 13005 Marseille
Métro ligne 1 arrêt Baille/conception
ligne 2 arrêt Notre Dame du Mont
Photo / Emilien Adage
jean-baptiste ganne texte
Jean-Baptiste Ganne
Eloge de L’oisiveté
Vernissage jeudi 10 mai 2018
à 18 h 30 / Dans le cadre du Printemps de l'Art Contemporain 2018
texte JB Ganne
Peux-tu me parler de ton choix plastique pour ton exposition, plus précisément le choix philosophique et esthétique de l’exposition ?
JB Ganne : Il s’agit d’une série de boucliers qui reprennent l’esthétique du « Book Block ». C’est à dire des boucliers pour se défendre de la police lors des manifestations, qui sont fabriqués avec des matériaux de récupération (Plexiglas, Carton, Mousse plastique, Polystyrène extrudé etc) puis qui sont peints et sur lesquels figurent des titres de livres. J’ai été assez fasciné par l’esthétique de cette modalité de défense, qui met en avant les livres comme outil de protection et de lutte. L’idée c’est de donner une image à cette forme de résistance et de lutte. Cela fait quelque années que je cherche à donner une représentation à l’émeute comme tu avais pu le voir dans les dessins que nous avions exposés ensemble dans le cadre de la carte blanche du salon international du dessin contemporain Paréidolie en 2016. L’ensemble des titres de livres qui figurent sur ces boucliers constitue une mini-bibliothèque d’ouvrages qui sont importants pour moi, qui m’ont formés et qui m’accompagnent. Parmi ceux-là des textes qui interrogent la question du travail, question très importante à mon sens aujourd’hui. Mais aussi des romans et des textes politiques contemporains.
Peux tu aussi me parler de l’oisiveté dans la société et dans le monde de l’art ?
JB Ganne : J’ai pris pour titre de l’exposition, le titre d’un des livres figurant dans la bibliothèque de boucliers « Éloge de l’oisiveté » de Bertrand Russell parce qu’il me semblait être le pendant positif du questionnement sur l’aliénation par le travail. C’est un très joli petit texte en outre. La question que peut se poser un artiste est de savoir si il veut participer à la sur-production générale de la planète, c’est une grande responsabilité que d’ajouter des objets au monde. Il y a des manières de produire de la représentation sans jouer le jeu de la sur-production. L’oisiveté n’est bien entendu pas un absence d’activité mais un autre type d’activité.
Et le bonheur, peut il se trouver ou se conquérir?
JB Ganne : C’est la conclusion de Russell dans ce court texte. Je le trouve très optimiste. Je pense surtout à un mieux vivre et à moins d’exploitation. Est-ce que cela conduit au bonheur, je ne saurais le dire.
ganne texte
http://www.documentsdartistes.org/artistes/ganne/repro.html
bérard vernissage
La Galerie Territoires Partagés présente
Stéphane Bérard "Zéro pression"
Vernissage jeudi 15 février 2018 à 18 h 30
Exposition du 17 février au 14 avril 2018
http://www.documentsdartistes.org/artistes/berard/repro.html
texte bérard
∞∞∞∞∞∞∞
On se demande souvent comment faire de l'art.
Mais jamais trop comment s'en défaire.
En d'autres termes, quand et pourquoi, ou encore dans
quelles conditions l'art disparaît de certaines propositions.
A des risques de pénibilité universelle, cette exposition
doit pouvoir dégager quelques éléments dont les attendus
éclairent et les cimaises et les rétines.
Attentifs ensemble d'en composer l'effet, suffisant,
d'en réduire le cas échéant, comme en grosses
ambiances, impactant ses rendus et des centaines d’à posteriori.
Idée force.
A l'heure où blondie la campagne, lorsque l'on a
suffisamment indexé les doigts vers les habitations
amassées en lignes écrasées, prouvant que la perspective
à cheval, persiste. Le contrôle architectural s'opère
au faciès haussmannien qu'un coup de canon dans le
ventre, pourtant en tablette de chocolat du peuple jeune,
sportif ou moins, vient aérer comme un centre.
Développements fugaces.
Cet espace dédié aux énonciations de la chose plastique,
ses médiums d'un jour, puisent au pronunciamiento des
mille réactions de formes, sur n'importe quel motif,
laissant donc au soupçon d'art, d'opérer faste et fou-fou.
∞∞∞∞∞∞∞
tout surgir
Tout Surgir
André Fortino /
Stéphane Guglielmet
Exposition du 25 août au 7 octobre 2017
Pascal Navarro texte
Printemps de l’art Contemporain 2017
Pascal Navarro
Vernissage jeudi 24 mai à 18 h 30
pascal navarro texte 2
Le carabinier - Vous allez devenir très riches. Vous pourrez avoir tout ce que vous voudrez. Pas seulement des terres, des troupeaux, mais aussi des maisons, des palais, des villes, des voitures, des cinémas, des Prisunic, des gares, des
aérodromes, des piscines, des casinos, des théâtres de boulevard, des bouquets de fleurs, des arcs de triomphe, des usines de cigares, des imprimeries, des briquets, des avions, des femmes du monde, des trains de marchandises, des stylos, des bijouteries, des Alfa Roméo, des guitares hawaïennes, des paysages splendides, des éléphants, des locomotives, des stations de métro, des Rolls Royce, des Maserati, des femmes qui se déshabillent.
Ulysse - Des locomotives!
Michelangelo - Des diamants!
Ulysse - Des fabriques de chocolat!
Michelangelo - Des maserati!
Ulysse - Alors on pourra vraiment avoir tout ça ?
Le carabinier - Oui oui, tout ça...
D’une manière générale, mon travail est traversé par la question des effets du temps sur les formes, ses usures, ses effacements, ses résurgences. Récemment, ces recherches m’ont permis de mettre en place ce que je désigne par les termes « dessins néguentropiques ». (néguentropie : antonyme d’entropie)
Les dessins néguentropiques sont composés d’encres de différentes qualités : des encres pigmentaires d’excellente qualité qui résistent au temps et à la lumière naturelle, et des encres à solvant d’usage courant, dont la résistance au temps est limitée. Les deux teintes choisies sont identiques au départ - de telle sorte à produire une surface monochrome – mais leurs évolutions respectives diffèrent. Une encre résiste, tandis que l’autre s’efface progressivement. Une image apparaît au cours du temps.
L’ensemble de dessins proposés à la galerie Territoires Partagés forment une installation intitulée Merveilles du monde. Ce travail d’inscrit dans la continuité des dessins néguentropiques exposés récemment (notamment Mon amour, au Château de Servières à Marseille pendant l’exposition La saison du dessin, 2eme temps, Just like that bluebird au Château d’Alba, puis à Drawing Room à Montpellier avec PA/Plateforme de création), en explorant d’autres possibilités.
Stéphane Guglielmet m’a invité après avoir vu l’installation Mon Amour au Château de Servières en 2015. Il m’a notamment parlé de la dimension politique qu’il percevait dans ce travail qui utilise d’anciennes photographies des années 20 de Palmyre. De mon point de vue, mon travail est plus affectif que politique, mais je trouvais intéressant que l’on puisse avoir cette approche et j’ai voulu répondre à son invitation en réagissant à cette remarque.
J’ai découvert grâce à Paul-Emmanuel Odin, à l’occasion d’une exposition de groupe à La Compagnie (La carte postale revisitée, 2013) un film de Godard dont il projetait un extrait, Les carabiniers. J’aime travailler à partir d’œuvres qui me touchent et je projetais de revenir un jour sur ce film.
Le film (assez méconnu car réalisé la même année que Le mépris), faussement brouillon, est un portrait génial de la guerre – non pas d’une guerre spécifique, mais au contraire, de l’idée de la guerre. Au début du film, un carabinier vient recruter deux jeunes naïfs en leur faisant miroiter tout ce que peut leur apporter la guerre en terme de possessions matérielles. Vers la fin du film, ils rentrent chez leurs compagnes avec ces « merveilles du mondes », à cette différence près qu’il ne s’agit que d’images. S’en suit une longue énumération qui fait écho à l’énumération du début du film. C’est à partir de cette énumération qu’est né le projet pour Territoires partagés.
Les Merveilles du monde, c’est le nom donné aux sortes d’encyclopédies d’images à collectionner dans les boîtes de chocolat à partir des années 50. Sorte de réservoir iconographique totalisant, désormais désuet à l’époque de google image. La cité de Palmyre représentait déjà pour moi La merveille du monde par excellence, sujette, comme tout, à la disparition. La guerre est un accélérateur d’entropie (de disparition). C’est un des points de départ de l’installation à la galerie Territoires partagés.
Le dispositif que j’ai choisi consiste à réaliser une image monochrome que le temps – c’est-à-dire la lumière naturelle – va progressivement révéler – ce que j’appelle dessin néguentropique. Mais cette révélation se fait avant la présentation en galerie : le dessin principal a été entreposé sans protection face à la lumière solaire pendant plusieurs mois dans mon atelier. Il s’est donc révélé. Mais d’autres dessins ont été entreposés par-dessus, de telle sorte que certaines parties n’ont pas été altérées. Ces autres dessins sont eux aussi soumis aux effets de la lumière naturelle. S’en suit des effets d’expositions et de caches, c’est-à-dire d’apparition et de disparitions partielles des images.
L’image de grande taille est extraite du film Les carabiniers. Il s’agit d’un peloton d’exécution qui rappelle un motif traité notamment par Goya et Manet. Les dessins plus petits entreposés devant représentent des « merveilles du monde (série monuments) », citées dans le film ou non.
L’exposition en atelier a été « désolidarisée » pour être accrochée de manière traditionnelle dans la galerie, mais la mémoire en est conservée par les différentes altérations des dessins.
Pascal Navarro
26/04/17
Elzévir
Elzévir
« Marseille, vendredi 2
septembre 2016 »
Exposition du 8 avril au 13
mai 2017
elzévir / texte
Droit devant, la peinture d’Elzévir
« Toute distinction physique ou intellectuelle est frappée d’une fatalité, ce type de fatalité qui semble, tout au long de l’histoire, s’attacher aux pas chancelants des rois. Mieux vaut ne pas être différent de ses congénères. »
Oscar Wilde, Le portrait de Dorian Gray
Assise à la table d’un café, je regarde les passants. Au passage piéton, un couple de grands-parents pousse lentement une poussette en bavardant. Une asiatique traîne une valise en trottinant. Des parents pressés tirent par la main leurs deux petites jumelles en doudoune rose fuchsia et bonnet péruvien. Au passage piéton, un couple de grands-parents pousse lentement une poussette en bavardant. Impression de déjà vu, chassée de mon regard par un autre individu, puis un autre, et encore un autre, qui parcourt les rues puis entre dans les vastes pages d’Elzévir.
Les personnages occupent la quasi totalité du cadre et font irruption dans mon espace. Leur taille, les couleurs de leurs vêtements, leur donnent une consistance tangible, massive, inévitable. Jeudi 21 août 2010, une série commence, une jeune femme se prête inlassablement au jeu. Chaque fois, elle envahit la page blanche du tableau par sa présence sereine et directe, généreuse et mouvante.
D’autres personnes arrivent, qui diffèrent dans leurs tenues vestimentaires, leurs attitudes. Aucune ne se fond dans la masse. D’une œuvre à l’autre, chacune apparaît dans sa singularité, sort de l’indifférence, remarquée et saisie à l’occasion par le peintre. Puis des correspondances s’établissent : formes, identités, postures, séries. Des femmes en boubous, des mamies et papis, des gens sous la pluie, des femmes voilées, des filles en maillot de bain, des nageuses... Gens ordinaires, chorégraphies quotidiennes. Qu’ils marchent ou qu’ils glissent, ils sont des corps, un mouvement, que soulignent les lignes, les plis et l’éclat des vêtements. L’énergie de la couleur et des formes surgit devant nos yeux dans « un équilibre massif », pour reprendre une expression d’Elie Faure à propos de Cézanne, révélant la présence de l’individu dans le monde.
« Demeurer le moins possible assis : ne prêter foi à aucune pensée qui n’ait été composée au grand air, dans le libre mouvement du corps – à aucune idée où les muscles n’aient été aussi de la fête. Tout préjugé vient des entrailles. Etre ‘‘cul-de-plomb’’, je le répète, c’est le vrai péché contre l’esprit. » Nietzsche, Ecce Homo
Elzévir est un flâneur, un regardeur qui observe le monde avec tendresse, sans ironie. Il pourrait dessiner en marchant. Et quand il peint Le balcon ou ses Piscines, quand il dessine jour après jour dans ses carnets, les formes prennent l’allure de silhouettes, troubles et plus évanescentes, comme pour nous rappeler qu’un mouvement, l’instant d’après, s’efface. Dans ses séries de passants, les personnages posent (le plus souvent sans le savoir) dans une immobilité provisoire, et de dos comme de face, ils passent. Les uns après les autres, tous vont vers un but inconnu de nous, inéluctable aussi, et s’avancent dans la profondeur de la peinture. Le fond, lieu ou paysage possible qui n’est pas nommé, semble alors marquer le passage de leur réalité d’individu à leur statut de chose peinte. Mais cette dimension scénique est un subterfuge de peintre. À travers le fond blanc, minimal, qui tend à se confondre avec le mur, Elzévir crée un va et vient : ces personnes devenues personnages appartiennent à notre espace et s’en détournent immédiatement. Toute la subtilité du peintre est de les isoler dans un certain état, de renforcer leur caractère insaisissable, de décrire leur consistance indescriptible. Par delà les apparences des individus, ce n’est pas seulement le genre qui intéresse l’artiste mais aussi leur condition d’être humain. Marcher, passer est notre destination commune.
Comme Balzac fasciné par la démarche, Elzévir, en décrivant les êtres dans leur déambulation et leur passage, montre ce qu’ils ont en commun : traverser l’existence. Saisis dans la durée, ils arpentent les saisons, les jours, partent d’un point invisible vers un autre point invisible. Ils avancent, droit devant !
Jeudi 21 août 2010 continue. Est-ce qu’elle pose ? Assise, debout, au bord d’un tabouret, elle passe. Eté, hiver, heure après heure, sa présence est un enchantement, tel un éternel commencement.
La peinture est-elle une tentative pour retenir les choses ? Seule la matière les fixe, structurant ou relâchant un mouvement, une respiration. Elzévir n’arrête pas les individus dans leur course, il les accompagne dans leur devenir.
Dorothée Deyries-Henry*
Décembre 2013
* Conservateur du patrimoine, auteur et commissaire d’exposition. www.dorotheedeyrieshenry.com
TEXTE 729 mots
sussanne
Susanne Strassmann
« Apôtres »
Susanne date expo
Vernissage jeudi 30 mars
à 18 h 30
Exposition
du 14 mars au 1er avril 2017
susanne
L’exposition de l’artiste Susanne Strassmann s’inscrit dans une démarche performative qui a débuté en 2013. Non loin de la Galerie Territoires Partagés se trouve le lycée Maximilien Sully, certains de ses lycéens vont être sollicités par l’artiste, pour une séance de pose dans l’espace de la Galerie. Au bout de trois semaines performatives, une série sera constituée de douze apôtres contemporains.
« La simplicité du procédé est poussée à l’extrême quand je réalise des toiles avec des modèles dans l’espace public. Le processus est à la fois performatif et productif , c’est un moyen très efficace d’échapper à la solitude de l’atelier. L’art dévoile toute sa force là ou on ne l’attend pas dans la vie de tous les jours. J’ai emprunté la manière de travailler aux peintres de la place des Tertre sur la butte Montmartre, me rappelant ainsi un souvenir de mes dix huit ans à Florence où un portraitiste me proposa de poser pour lui, puis en retour je m’installai à sa place pour le peindre. À travers cette démarche je touche n’importe quel public, elle me permet de communiquer à travers ma pratique avec des gens de tous milieux sociaux. J’arrive à les extraire de leur quotidien et ils me racontent leurs souhaits souvent enfouis. Dans cette démarche, il n’y a pas de but politique ou social, mais juste l’idée de créer un lien direct avec des inconnus à travers l’image en devenir. Les modèles se livrent à moi, ils me racontent des histoires intimes de leurs vies. Je m’intéresse aux comportements et aux conditions de vies de différents groupes sociaux, leur évolution dans le temps, leur relation à autrui et l’environnement urbain qui les entoure . » Susanne Strassmann
vincent drouhot
Exposition ///
Vincent Drouhot
Du 21 février au
4 mars 2017
vincent drouhot texte
Saynètes d’atelier
Ceci est un regard à la première personne. Je ne regarde pas la peinture de Vincent Drouhot pour ce qu’elle donne en premier, ce qu’elle met en avant. Si elle me tend un bouquet, je ne veux pas me méfier, non, ce serait trop fort, et pourquoi se méfier d’un petit bouquet si simple, véritable don du cœur ? Pourquoi demeurer circonspect devant un trompe-l’œil si peu prompt à tromper ? Normalement, je devrais adhérer à ce que l’image me propose et la prendre pour argent comptant : nature morte pour nature morte, vanité pour vanité, dans l’amoureuse facture du métier. Est-ce vraiment manquer de simplicité que de deviner dans ce qui m’est proposé comme une fêlure ? Je sens dans cette peinture le goût du dissensus, d’une querelle qui la lézarde, lui apportant piquant et causticité. Pure subjectivité ? C’est que tous les objets qu’elle représente sont à côté, juste à côté de ce qu’ils devraient être. Ils sont nets, ils sont troubles. Ils sont frontaux, ils sont biais. Cette peinture saisit le moment où ce qui va de soi s’écroule. Il y a plus de jubilation que de mélancolie dans sa façon de saisir le moment de bascule où son ordre vacille. J’en veux pour preuves des indices à peine déplacés : le sigle NF, par exemple, aujourd’hui un peu prétentieux, et le vilain petit canard du récipient contenant le liquide des WC. Il est stylé, ce col en plastique thermoformé qui se transformera bientôt en cygne. Oui, il est possible de construire un monde bancal où les planches ne tiendront pas sur les tréteaux, où trois fleurs tricolores se faneront au fur et à mesure. Il est possible de deviner de l’impertinence dans le familier, de garder les choses vivantes en les faisant grincer, de ressentir un niveau satirique dans les objets quotidiens. Forcer le trait, à peine, même dans le sens de son propre attendrissement, de sa propre fragilité, c’est renverser ses propres sentiments et leur apporter l’aigre-doux du piège : le papier peint aux fleurs bleues récite un bout de vaudeville, le récipient, presque un crachoir bitumeux, n’en finit plus de déborder de son petit format comme un tonneau des Danaïdes, les la la la de trois notes en triptyques chantonnent Che fare ? dans la solitude de l’atelier..
Frédéric Valabrègue
exposition David Poey
David Poey
Vernissage jeudi 8 décembre 2016 à 18 h 30 ///
Exposition du 9 Décembre 2016 au 7 Janvier 2016
festival Ovni
Festival OVNI Nice ///
André Fortino
The Werewolf’s Road, 26 min, 2016
Un homme guidé par un lycanthrope voyage à travers le nord-est des États-Unis. Sa rencontre avec le Seigneur, Santa Claus et Neil Diamond lui permettra t-elle de retrouver sa route ?
http://www.ovni-festival.fr/
annonce
Julie Maret /// Chairs
Vernissage jeudi 10 novembre 2016 à 18 h 30
Exposition du 12 novembre au 3 décembre 2016
thomas Jeames
Thomas Jeames
tj Texte
Pour cette carte blanche consacrée aux recherches de Thomas Jeames, la galerie Territoires Partagés ouvre un espace propice au lancement de la publication “Sans-titre” diffusée aux Presses du Réel.Cet ouvrage, le premier consacré à Thomas Jeames, est un livre d’artiste donnant à voir une pratique nomade, multiple, volcanique et rêveuse faite de collages, de dessins, de voyages et d’expériences, de vidéos engageant une forme de poésie burlesque.Proche de la culture underground et du graphisme DIY, Thomas Jeames est un dessinateur extrêmement doué, mais aussi un iconographe hors pair, un collecteur d’images tordues et un photographe à l’œil vif. Le livre publié par l’ESAAA et réalisé avec la complicité du graphiste et éditeur Bartolomé Sanson fait la part belle à ces explorations, joue des formats, des couleurs et des papiers pour donner à voir la diversité de cette œuvre picabienne toujours située et réactive. Assumant ratage et improvisation avec un certain romantisme anachronique, ultra connecté au monde en tension qui est le nôtre, Thomas Jeames se déplace dans le contemporain : « un chaos mais un chaos séduisant », dit-il .
salon du dessin
DANS LE CADRE DE PARÉIDOLIE,SALON INTERNATIONAL DU DESSIN CONTEMPORAIN.
LE CHÂTEAU DE SERVIÈRES PROPOSE UNE CARTE BLANCHE À LA GALERIE TERRITOIRES PARTAGÉS
MARSEILLE 27 & 28 AOÛT 2016
Château de Servières 19 boulevard Boisson 13004 Marseille www.pareidolie.net
JEAN BAPTISTE GANNE ///
Windhandel (Amsterdam 1637 : Athens 2008 )
http://www.documentsdartistes.org/artistes/ganne/repro.html
PAC 2016
Passé ///
Printemps de l'Art Contemporain 2016
Thomas Bernardet / Camille Fallet
Pour le Printemps de l’Art Contemporain 2016, la Galerie Territoires Partagés invite les artistes Thomas Bernardet et Camille Fallet. Ils ont déjà collaboré ensemble pour l’exposition “Portails, grilles et aux images modernes” au BBB à Toulouse en 2009. Pour ce mois de mai 2016, ils vont à nouveau développer un projet d’exposition autour de la question des images des « autres » dans la fabrication des nôtres.
Pirlo
A venir ///
Le mercredi 27 Avril 2016
A 18 h 30
Pirlo est un magazine périodique constitué d’archives privées. En plus des éditeurs Piero Good et Andreas Lumineau d’autres photographes sont invites à collaborer pour chaque numéro. Pirlo se donne pour but d’une part de constituer et de développer des archives photographiques, de les faire paraître sous une forme imprimée, les sauvant ainsi de leur disparition dans le no man’s land digital; d’autre part de mettre en perspective les images de photographes de toute origine.
www.pirlo-magazine.ch
VOISINAGE
Francis De Hita / Michel Pellaton
« VOISINAGE »
VERNISAGE JEUDI 17 MARS
À 18 H 30
EXPOSITION DU 18 MARS AU 23 AVRIL 2016
Nicolas Pilard
Vernissage vendredi 20 novembre 2015à 18h30
Nicolas Pilard " Rappels "
Nicolas Pilard 3
RAPPELS
Changer de médium a changé mon appréhension de la notion de site et pour tout dire, la nature de mon travail.
Je me suis formé en pratiquant la peinture sur le motif, immergé dans le paysage, ou d'après modèle, à l'atelier en composant des sortes de natures mortes. D'une certaine façon, était en jeu la manière de rendre compte d'un phénomène plastique, ou de s'appuyer sur un objet ou un espace sensible pour en produire un. Puis s'est imposée l'idée que le tableau était le lieu de ce phénomène, quelque soit la stratégie pour composer, peindre c'est créer un site. La plupart de mes tableaux sont d'ailleurs à l'échelle du corps, pas vraiment un habitacle, mais tout de même un objet qui peut immerger quasiment de la tête aux pieds. Du coup les tableaux sont autonomes. Où qu'on les accroche, les contempler c'est se couper de l'espace où ils sont et où l'on est. Ils ne trouvent leur place que sur le mode de la rupture... (Nicolas Pilard)
Claudia Maina
Claudia Maina / “piume e finestre”
Vernissage le 18/09/2015 à 18h30
Du 18/09/2015 au 31/10/2015
Un regard Italien / Uno sguardo Italiano
Un regard Italien / Uno sguardo Italiano
André Fortino / L' Entre
André Fortino /// L'Entre
Du 21/03/2014 au 26/04/2014 | Vernissage le : 21/03/2014 à 18 h 30
Galerie Territoires Partagés
Une carte blanche à l’artiste Julie Maret
Dés mon arrivée à Marseille, j’ai été atti- rée par ces matériaux transparents et colorés, particulièrement présents dans cette ville.
Je les ai d’abord assemblés dans une installation, puis j’ai développé une tech- nique de collage par soudure qui me permet de réaliser des vitraux ou des volumes.
Prochain VernissageJeudi 16 Janvier à 18 h 00
Une carte blanche à Francis de Hita et Michel Pellaton
Donald Abad
Vincent Bonnet
Francis de Hita
Laurent Faulon
Michel Pellaton
Actuellement
Andréa Wilks
" L 'orgueil du jardinier "
Vernissage samedi 23 Novembre 2014 à 18 h 00
À l’occasion de sa première exposition à Marseille, l’artiste Andrea Wilks, résidant à Berlin, présente des œuvres qui évoquent l’ex-Allemagne de l’Est — pays dans lequel elle a grandi. Son travail fait appel à diverses techniques, comme le dessin, la céramique, le film, la photographie. Son histoire personnelle se mêle aux réalités actuelles de la vie berlinoise, en une idiosyncrasie poétique et désenchantée. Toute l’exposition est imprégnée de références à un conte enfantin, L’Oracle des dauphins (que lui lisait son père). Ce livre — devenu culte dans l’ex-République démocratique allemande — est un récit fantastique peuplé de gnomes extraterrestres et de dauphins.
Daniele d’Acquisto « Strings »Vernissage samedi 31 Août 2013 à 18 h 00
Exposition visible à par de 14 h 00
Du samedi 31 Août au samedi 19 Octobre 2013
En partenariat avec la Galerie Gagliardi Art System Turin.
La recherche de Daniele D’Acquisto part d’une série de considérations empiriques sur le sujet, et sur les lois qui gouvernent son comportement. Il commence par son intention de transformer la dynamique physique de la réalité en objets capable de transmettre des sens; il s’intéresse aux aspects ‘linguistiques’ des formes (en relation au langage visuel), mais aussi aux implications sémiotiques des objets. L’artiste emploie des procès méthodiques et systématiques, soit digitales soit analogiques(selon les exigences de chaque projet).
Le projet pour cette exposition explore le comportement de la matière dans sa dimension palingénésique, et aussi en relation avec les notions d’espace-temps. La rigoureuse démarche analytique-expérimentale qui caractérise l’œuvre de Daniele D'Acquisto est visible dans les sections tirées de sa nouvelle série Strings (INT), qui sera exposée ici pour la première fois, et aussi dans une série d’œuvres en plexiglas de sa nouvelle mini-série Dust (Pure). Dans le unes, la structure souple des strings envahit l’espace, s’appropriant les objets que s’y trouvent. Dans les autres, les poudres produites par la création des œuvres dans l’atelier deviennent l’objet de l’analyse de l’artiste.
Déjà passé...
Les Contenances de la tableLorraine Châteaux, Géraldine Py, Roberto Verde, Justin Sanchez.
Commissariat: Céline Chazalviel
Vernissage vendredi 17 mai 2013 à 18 h 00
Dans la cadre du Printemps de l'Art Contemporain 2013
Empruntant son titre à un traité des bonnes manières à table datant du XVè siècle et destiné aux enfants d'alors, l'exposition entend opérer une exploration des comportements jugés inadéquats aux rites de la table. À travers des tentatives de diversion, de jeu et des formes d'irrévérence envers le rituel du repas, les artistes font fi du savoir-vivre.
Déjà passé
Cyril Hatt, Ève Maillot.
(février / mars 2013)
Déjà passé
Gil Melgrani
Roger Michel Petit
Petit à Petit...
vernissage Jeudi 6 décembre 2012 à 18 h 30
Exposition du vendredi 7 décembre au vendredi 11 Janvier 2013
Déjà passé (Août / Octobre 2012)
Claire Dantzer "Sleeping Beauty"
Déjà Passé...Exposition Thierry Lagalla
"HEY-HO HEY-HO "
(On rentre du boulot)
Mai/Juin 2012
« L’avenir attendait. »
Clément Montolio
« L’avenir attendait. » (septembre/novembre 2011)
Quelle vanité que prétendre écrire sur son propre travail. D’autres, bien plus éminents , se seraient peut-être acquittés de la tâche , sans nul doute avec éclat et pertinence. Ma prétention, puisqu’il faut bien que je l’exerce, consiste à retrouver ce que je n’ai pas dit ou n’aurais pas dit à un autre et qui, pourtant m’occupe l’esprit. « Vous aimez la guerre ? » »La mort vous angoisse ? » »Pour quelle fable, ce loup, ce cerf, ce corbeau ? » Le titre de l’exposition emprunte une expression d’un vers du poème « Bois vert « de Cesare Pavese :
« La pluie tombait sur la prison et la vie continuait
en prison, parfois même le soleil y filtrait :
les camarades attendaient et l’avenir attendait »
Le poème, écrit en 1934 évoque semble-t-il le mouvement antifasciste encore immature à l’époque ainsi que la captivité d’un ami du poète à qui il est dédié. Au delà des faits et du contexte historique, ces vers font vivre des sensations, des correspondances, des sentiments et des interrogations poignantes et joyeuses. Sur les murs de la galerie Territoires partagés, il y a des bêtes, des têtes de soldats qui nous fixent sans voir, des femmes et des faces cadavériques sur une jambe ou un billot. Et puis des fleurs , de petits branchages et des câbles électriques sur des poteaux….Dans quel livre de souvenirs les ai-je déjà vus ? A moins que ce ne soit dans une peinture ancienne ou un livre d’histoire(s) ?
Stéphane les a vus dès le début. Ses visites à l’atelier, attentives et actives , l’appareil photo bien en main lui ont fait dire un jour ce qui était au centre de ces propositions : l’attente, la mort, le désir et l’espérance, la prison de la condition humaine, la traque de la « Guerre fleurie » chère à Cortázar, mais aussi le refuge de la conscience, l’énergie que procurent les sensations dans l’accord avec la nature et une certaine impression de temps suspendu , tout cela il l ’a dit pour moi.
« et l’avenir attendait ».
Clément Montolio
Passé______________________________2011André Fortino "Thérébenthisme"
du 12 mai au 24 juin 2011
David Perrin
David Perrin
"La dépression se déplace à l'ouest"
du 14 janvier au 9 avril 2011
Galerie Territoires Partagés________________
Laterna Magica 2010__________
Laterna Magica est une proposition de Fotokino
Du 27 novembre au 19 décembre 2010
Mobilis in mobile
Chloé Poizat, Kitty Crowther, Bruno Salamone
ouverture:du jeudi au samedi de 14h à 19h30
(accueil de groupes sur rendez vous)
20 rue Nau 13006 Marseille
Métro Notre Dame du Mont
Bus N°74 arrêt rue des trois frères Barthélémy
Contact: 0688162111/0951216185
artccessible.blogspot.com
Chloé Poizat
Vox
Dans sa pratique du dessin et du collage, Chloé Poizat affectionne tout particulièrement les formes hybrides conçues par la nature ou nées de son imagination. Lapins anthropomorphes en vacances à travers l’Europe, hommes à tête de pierre ou animaux aux proportions démesurées... Au fil des séries qu’elle conçoit, des bestiaires étranges et fascinants prennent vie.
Elle présente ici trente-sept dessins, matières sous-marines d’un film réalisé en lien avec la pièce musicale de George Crumb, Vox Balaenae.
Kitty Crowther, Bruno Salamone
Le Banc
Kitty Crowther fait désormais partie des auteur- illustrateurs essentiels du livre jeunesse. Depuis son premier album en 1995 jusqu’aux plus récents, son œuvre a rencontré un large public à travers le monde. On retrouve dans les dessins qu’elle présente ici son univers très personnel, oscillant sans cesse entre étrangeté et douceur poétique.
Rêve visité par des créatures en tout genre, le film Le Banc est né d’une collaboration avec Bruno Salamone. Formé aux Arts décoratifs de Strasbourg, cet illustrateur travaille pour la presse, l’édition ou la publicité. Sa production prolifique et éclectique explore le dessin sous toutes les coutures.